Ce fut pendant les années qui suivirent la Révolution que s’établit peu à peu l’usage de la vogue du premier dimanche de mai.
Les réunions folles et tumultueuses avaient été nombreuses pendant les mauvais jours. Des intérêts de cabarets tentèrent d’en conserver une au sortir de l’hiver.
Peu nombreuses d’abord, ces réunions attirent bientôt la jeunesse des paroisses voisines et finirent par faire oublier entièrement la fête du Saint Patron de la paroisse. M. Mayet, curé de Domsure, en 1816, s’éleva énergiquement contre cette vogue et essaya, mais sans succès, de la faire reporter au dimanche après le 9 novembre, jour de la fête de Saint Théodore, patron de la paroisse.
La fête religieuse a été maintenue à cette date, mais les divertissements et réjouissances du premier dimanche de mai n’ont pas été supprimés.