Elle est située sur un terrain privé au nord de la commune. Elle est visible depuis « l’ Impasse du Miroton ».
La poype, nommée ainsi en Bresse et en Dombes, est une motte castrale, ou un tertre artificiel de forme conique.
Les poypes étaient construites vers l’an 1000 par des gens aisés, dans un but défensif. Ils choisissaient un endroit en hauteur.
Aujourd’hui, on aperçoit sept clochers depuis le site (Domsure, Beaupont, Cormoz, Condal, Saint Amour, Coligny et Saint Jean d’Etreux).
Ils plantaient quatre pieux, prenaient la terre autour qui devenait fossé, puis l’amassait contre les pieux. Enfin, ils construisaient un fortin en bois au sommet de la motte, les pieux servants de fondation. De part et d’autre du fossé se trouvait une palissade en bois. Une passerelle escamotable permettrait soit de passer, soit de condamner la traversée en cas d’attaque. A l’extérieur, on trouvait la basse-cour, constituée de quelques maisons et fermes. Elle était aussi protégée en périphérie par une palissade et un fossé.
Autour de la poype, le terrain était maintenu dégagé pour apercevoir de loin d’éventuels assaillants. Tout était fait pour les retarder et les observer.
En 1637, lors de l’invasion de Saint Amour par les troupes du Duc de Longueville, les habitants de Villeneuve étaient allés les défendre. C’est alors que les ennemis sont venus se venger et ont brûlé presque toutes les maisons de Villeneuve, ainsi que le petit fortin, qui n’a jamais été reconstruit…
Une personne du village qui souhaite rester anonyme
a imaginé puis peint ce à quoi à pu ressembler la poype du Miroton
il y a 500 ans…